Expo 2030 : la Corée du sud tire son épingle du jeu

K-pop, K-food, K-drama… Face à ses concurrentes Riyad et Rome, la ville coréenne de Busan met le paquet pour décrocher l’Exposition universelle, en 2030. Avant la désignation de la ville hôte ce 28 novembre, rencontre avec Park Heong-Joon, le maire de cette vibrante cité dont est originaire le groupe BTS.

Connaissez-vous Busan ? Bordée de plages blanches, cette grande ville portuaire du sud de la Corée n’a jamais autant fait parler d’elle. Ensoleillée comme Marseille, industrielle comme Dunkerque, et dotée d’un festival de cinéma comme Cannes, cette vibrante station balnéaire fait campagne face à Rome et Riyad pour accueillir l’Exposition universelle 2030.

L’Expo quésaco ? Un évènement déjà vieux de quasi deux siècles (c’est lors de celle de 1889 que Paris s’est dotée de sa Tour Eiffel) qui assure prestige, influence, et retombées économiques XXL, et permet au passage de transformer la ville-hôte en pôle international majeur. Milan l’a accueillie en 2015, Dubaï en 2021, et bientôt Osaka en 2025. Alors qui pour 2030 ? Si Odessa faisait partie des candidates avant l’invasion russe en Ukraine, la course, qui prendra fin le 28 novembre avec le vote des pays membres du Bureau International des Expositions, rassemble désormais la Corée du Sud, l’Italie et l’Arabie Saoudite.

Pour qui a joué à SimCity, ce jeu vidéo où l’on construit et gère des villes face à des obstacles spectaculaires, s’intéresser aux projets des trois candidats a quelque chose de savoureux. L’Italie, par exemple, veut revitaliser la zone de Tor Vergata, jusque-là pôle technique un peu terne, situé à une heure du centre-ville de Rome, notamment pour y installer le plus grand parc de panneaux photovoltaïques au monde. L’Arabie Saoudite, qui cherche à...

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