Voici comment sont fabriqués ses produits à partir de plantes

L’ajonc raffermissant de Clarins

En arpentant la lande bretonne, le risque de se piquer à des ajoncs n’est pas négligeable. Ces arbustes jaunes qui ressemblent à des genêts sont en effet garnis d’épines ! Si elle est courante, cette plante n’est pas banale, car elle résiste à des conditions de vie extrêmes : sols sableux acides, embruns salés, températures basses. Elle est même l’une des premières à repartir après un feu. Des caractéristiques qui indiquent la présence de molécules de défense à forte concentration, comme chez toutes les espèces pionnières hautement résistantes. Peu connu en cosmétique, l’extrait d’ajonc a été proposé à Clarins par un fournisseur, Codif, spécialiste des extraits d’algues et de plantes de bord de mer innovants, et partenaire de longue date. « Nous l’avons testé sur les cibles biologiques qui nous intéressaient, de manière à découvrir si nous obtenions des résultats intéressants », explique Marie-Hélène Lair, directrice innovation responsable de Clarins. C’est ainsi que l’extrait d’ajonc a révélé un puissant effet tenseur des fibroblastes, recherché pour raffermir la peau, passé la cinquantaine. La marque a en effet découvert que ces cellules responsables de la fabrication du collagène perdaient 99,6% de force de tension avec les modifications hormonales de la ménopause, par rapport à un fibroblaste jeune.

La récolte Pour ménager l’écosystème et la...

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