"On fait des plus sensibles des proies !" : Mathilda May soutient Judith Godrèche et tacle le patriarcat

"Il y a tout un contexte sociétal dont le cinéma est une partie du reflet". Sur France 5, Mathilda May est venue affirmer son soutien envers Judith Godrèche en dénonçant les violences et l'omerta dans le cinéma français. Nécessaire.

Judith Godrèche a témoigné de violences physiques, sexuelles, psychologiques, sur plusieurs années, dont le cinéaste Benoît Jacquot serait coupable. Elle a d'ailleurs porté plainte contre lui pour "viols avec violences sur mineur de moins de 15 ans commis par personne ayant autorité". Dans le même laps de temps, la comédienne au coeur d'une série Arte autobio a dénoncé des agressions sexuelles dont serait coupable Jacques Doillon.

Une libération de la parole juste nécessaire pour l'une de ses consoeurs comédiennes, Mathilda May. L'actrice à la carrière éclectique (de Tobe Hooper, réalisateur de Massacre à la tronçonneuse, à Claude Chabrol, gros respect !) s'est fendue d'un témoignage particulièrement fort à ce sujet. Devant les caméras de France 5, elle a affirmé : "Il y a dans le cinéma français une impunité qui permet d'accéder à la toute puissance..."

Mais pour la star, le débat ne dois pas s'arrêter là...

"Dès la petite enfance..."

Dans l'émission "C politique" de Karim Rissouli, Mathilda May développe : "Il y a une absence de garde fous, la célébrité, qui favorise et empêche les remises en question...". Avant de conclure sur le plateau : "Il y a tout un contexte sociétal dont le cinéma est une partie du reflet". On pense dès lors spontanément aux mots de sa consoeur Emmanuelle Devos, qui s'était exprimée à l'unisson, sur une autre "affaire".

"Gérard Depardieu, c'est l'arbre qui cache la...

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