Farine d'insectes - "Au secours, c'est épouvantable", "De quel droit ils nous imposent ça", "On veut nous affamer" : quelle est cette poudre de larves que vous allez bientôt retrouver dans vos aliments ?

Depuis plusieurs années déjà, les insectes font leur apparition dans nos assiettes. À partir de ce lundi 10 février, l'Union Européenne autorisera jusqu'à 4% de poudre de larves de vers de farine traitées aux UV dans certains produits alimentaires. Cette consommation sera strictement encadrée. Comme le souligne le média Brut, les larves devront être préalablement traitées thermiquement puis broyées. La farine devra ensuite subir un traitement aux ultraviolets (UVB).

Une fois prête, la poudre pourra être ajoutée aux ingrédients de certains pains, fromages, pâtes ou gâteaux. Pour l'heure, 4 grammes seront autorisés pour 100 grammes de pain. Dans les gâteaux, on pourra y retrouver jusqu'à 3,5 grammes pour 100 grammes.

Des raisons économiques et écologiques qui ne passent pas aux yeux des Français

La consommation d'insectes est, depuis quelques années, vivement conseillée. Si l'élevage de bétail continue de générer toujours plus de pollution, la consommation d'insectes s'impose comme l'une des solutions à ce mal du siècle. Selon le site de la Commission européenne, les insectes seraient une parfaite alternative aux produits carnés. "Les insectes sont une source alimentaire très nutritive et saine, riche en graisses, en protéines, en vitamines, en fibres et en minéraux", assure la Commission européenne. Pour autant, cette nouvelle fait peur.

"C'est particulièrement dégueulasse d'introduire dans l'alimentation sous forme de poudre des insectes dont on ne veut pas", lance une internaute sur X."Ils commencent sérieusement à nous faire chier avec leurs conneries", scande un autre. "Autant je me fous du nutriscore, autant je veux un gros logo rouge sur les produits qui contiendront un microgramme de farine d'insectes !" Face à la nouvelle, une grande partie des Français est très remontée.

"Mais de quel droit ils nous imposent de manger cela", s'agace une internaute. "On n'a pas à nous forcer à en bouffer, je ne suis pas insectivore", continue une autre un peu plus loin. "N'achetons plus de pain !", "C'est incompatible avec notre organisme", "Je vais faire mes gâteaux moi-même", "On veut nous affamer", "Quelle horreur !", "Beurk", "Nous ne sommes pas des oiseaux", "C'est dégueulasse", "Au secours, c'est épouvantable", "Pas d'insecte dans mon assiette", ...

Et puis outre ceux qui réfutent totalement cette idée, d'autres se posent des questions. "Vont-ils être obligés de le mentionner sur les étiquettes ?" Oui."Le projet d'acte juridique établit des exigences d'étiquetage pour les denrées alimentaires contenant le nouvel aliment", souligne la Commission européenne sur son site. Prochaine question : "Comment peut-on affirmer que c'est sans risque pour l'homme vu qu'on a aucune expérience et aucun recul ?" À cela, la Commission européenne répond que "les nouveaux aliments ne peuvent être autorisés que s'ils ne présentent aucun risque pour la santé humaine, sinon leur approbation n'aurait pas été soumise par la Commission aux États membres".