Qui est Elizaveta Krivonogikh, la fille illégitime de Vladimir Poutine, artiste résidant à Paris ?
Le 24 février 2022, la tentative d'invasion de l'Ukraine par la Russie a entraîné un conflit qui perdure encore, près de trois ans plus tard. Pendant ce temps, la fille illégitime de Vladimir Poutine, elle, aurait trouvé ses quartiers à Paris, où elle suit ses études. Mais qui est la mystérieuse jeune femme ?
Vladimir Poutine est à la tête d'une grande famille. De sa relation avec sa première épouse, Lioudmila Alexandrovna Chkrebneva, il a eu deux filles : Maria, née en 1985 à Léningrad, et Ekaterina, née en 1986 à Dresde.
Par la suite, c'est avec la gymnaste Alina Kabaeva, de 30 ans sa cadette, qu'il a fondé une famille qui fait l'objet de nombreuses spéculations. Certains affirment qu'ils auraient trois ou quatre enfants ensemble, et que ces derniers vivraient en Suisse. D'autres qu'ils n'ont eu que deux fils, Ivan, né en 2015 à Lugano, et Vladimir Jr., né en 2019 à Moscou.
Mais à l'époque de son premier mariage, l'homme politique aurait également eu une fille illégitime, Elizaveta, née en 2003 de sa relation extra-conjugale avec une ancienne femme de ménage du nom de Svetlana Krivonogikh.
Une jeune femme qui résiderait à Paris
Au mois de novembre 2024, la chaîne de télévision ukrainienne 1+1 faisait des révélations sur la jeune femme, née de cet adultère. Elizaveta Krivonogikh, aussi appelée Elizaveta Rudnova, qui célèbrera son 22ème anniversaire en 2025, résiderait désormais à Paris depuis plusieurs années.
Elle répondrait également au nom de Luiza Rozova, et aurait rejoint les bancs de l'ICART, une école qui forme les étudiants aux métiers de l'art et de la culture, révèlent nos confrères de Radio France. Elle y aurait étudié pendant quatre ans, avant de décrocher son diplôme, en juillet 2024.
Sur Instagram, comme toutes les jeunes étudiantes parisiennes de son âge, elle publie ses balades dans la capitale, ou encore ses looks, mais aussi ses idées entrepreneuriales : elle a notamment lancé sa propre marque de vêtements.
Un changement d'identité
En 2021, dans les colonnes de GQ, la jeune femme se justifiait de son changement de nom : "C'est le nom que l'on me donnait depuis mon enfance. Je n'arrivais pas à prononcer la lettre ‘l’, alors je disais ‘Izya’, et c'est comme ça qu'on en est venu à m'appeler Luiza."
A l'époque, déjà, elle refusait de confirmer tout lien de filiation avec Vladimir Poutine, bien qu'elle avouait lui ressembler. Aujourd'hui, son compte sur les réseaux sociaux est verrouillé, accessible exclusivement à ses abonnés. Elle aurait mis fin à ses activités en ligne peu après le début de la guerre en Ukraine, qu'elle aurait désavouée dans un post, écrivant : "Je ne peux pas décrire l'énorme degré de sympathie que j'ai maintenant pour l'Ukraine. J'aime et respecte aussi la Russie et son peuple. Je déteste la douleur, je déteste la souffrance, je déteste la mort, je déteste la guerre." Un post qui n'aurait toutefois pas été écrit par la principale intéressée, selon la chaîne ukrainienne 1+1.
L'étrange destin de sa mère
De son côté, Svetlana Krivonogikh, la mère de la jeune femme, représente elle aussi un mystère qui fascine les curieux. Ancienne femme de ménage à Saint-Pétersbourg, elle est subitement devenue millionnaire après la naissance de sa fille, ce qui renforce les rumeurs selon lesquelles elle aurait bel et bien été la maîtresse de l'homme politique russe.
Selon le média d’investigation russe Proekt, elle ferait aujourd'hui partie des femmes les plus riches de Russie, avec une fortune estimée à plus de 100 millions d'euros, et un patrimoine notamment composé d'un yacht, d'une station de ski ou encore d'un appartement situé à Monaco.