Faut-il instaurer l'inéligibilité pour les élus condamnés pour violences conjugales ? Marine Tondelier nous répond

"J'y suis favorable à titre personnel", nous a déclaré Marine Tondelier, candidate suppléante au Front Populaire, à propos de la mise en place d'une peine d'inéligibilité pour les députés condamnés pour violences conjugales ou violences intrafamiliales. Cette affirmation fait écho au jugement, il y a un an et demi, du député insoumis Adrien Quatennens pour violences conjugales. D'ailleurs, Marine Tondelier affirme qu'en cas d'obtention de la majorité absolue à l'Assemblée, cette peine d'inéligibilité est une mesure qu'elle compte porter. Si Marine Tondelier estime "que les gens ont droit à la réhabilitation dans ce pays", car "c'est un principe de justice", elle pense cependant que "tout le monde n'a pas le droit d'être député". Elle précise qu'être député à l'Assemblée nationale, "c'est honneur, c'est un mandat dans lequel on se doit d'être exemplaire".

Au cours de l'entretien, la Secrétaire nationale d'Europe Écologie Les Verts est d'accord pour dire que chacun doit purger sa peine et que, selon le délit commis, personne n'est voué être banni de la société. Néanmoins, cela ne signifie pas qu'une personne condamnée peut reprendre son statut de député. "Je pense qu'il y a un truc de décence, d'ailleurs", a indiqué la candidate suppléante en ajoutant que "les gens devraient s'auto-censurer sur le sujet, on ne devrait pas avoir à faire voter des lois là-dessus". En ce qui concerne le cas particulier du député Adrien Quatennens, "il a voulu s'accrocher, certes c'est possible de s'accrocher", (...)

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