Fertilité : attention aux défauts de sensibilité pour certains tests de grossesse et d’ovulation, selon une enquête française

La Répression des Fraudes a mené une enquête afin de vérifier la sensibilité des autotests urinaires de grossesse, et d’ovulation et la loyauté des informations fournies aux consommateurs. Ses investigations ont mis en évidence des anomalies d’étiquetage et des défauts de sensibilité pour 4 produits sur 10. Explications.

Dans la catégorie des autotests de fertilité figurent les autotests urinaires de grossesse et d’ovulation, vendus en grandes et moyennes surfaces et dans les pharmacies. Pour rappel, les premiers permettent de détecter dans l’urine la présence ou non d’hormones produites par l’embryon (l'hormone β-HCG), sachant qu’il est recommandé de faire le test urinaire avec les premières urines du matin, lorsqu’elles sont le plus concentrées (l’hormone β-HCG sera alors plus facilement décelable). Les seconds, quant à eux, permettent de savoir à quel moment survient l'ovulation et se présentent sous la forme d'une petite bandelette qui mesure le taux d'hormone lutéinisante ou LH dans les urines : le phénomène d'ovulation est en effet déclenché par un pic hormonal sous le contrôle de l'hypophyse. Mais ces dispositifs sont-ils d'une fiabilité sans faille ? Sans remettre en question leur efficacité, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) met en garde quant à la présence défauts de sensibilité relevés chez certains modèles dans son enquête ayant fait l’objet d’un communiqué publié sur son site.

Entre septembre 2022 et juillet 2023, l’organisme a mené une enquête avec comme objectif de vérifier leur sécurité, mais aussi que toutes les informations nécessaires à leur bonne utilisation soient présentes et que les performances affichées en termes de rapidité soient...

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