Fièvre : à partir de quelle température faut-il considérer qu'on en a ?

Le concept de fièvre, voire de fièvres, est connu depuis l’Antiquité. Le phénomène était considéré comme une punition ou d’une manifestation surnaturelle. Après des théories d’Hippocrate et de Galien c’est avec Fracastoro au XVIe siècles, que le concept d’infection, causée par de petits corpuscules transmis d’une personne à une autre, a été évoqué. Il faudra atteindre le travail de Robert Koch et Louis Pasteur pour faire le lien avec la fièvre.

La fièvre est une réponse de notre organisme à une infection, qu’elle soit liée à une bactérie ou à un virus. La fièvre n’est pas une maladie en soi, c’est une réaction de défense de l’organisme lorsque celui-ci est attaqué. Il est effectivement prouvé que la fièvre retarde la croissance et la reproduction des virus ou bactéries et augmente la production des globules blancs qui servent à se défendre contre les infections.

Un organisme sain est en mesure de maintenir une température interne à peu près constante, entre 36°C et 37,2°C, même dans des conditions très défavorables, c'est-à-dire par une très forte chaleur ou, au contraire, lorsque la température extérieure est basse. Elle varie au cours de la journée, elle est au plus bas vers 6 h et au plus haut entre 16 et 18h.

Par définition, la fièvre se définit par une température corporelle plus élevée que la normale. On considère que la température est élevée quand elle est supérieure à 38 °C si la mesure à l’aide d’un thermomètre est faite par voie orale, ou supérieure à 38,2 (...)

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