Financement libyen : le PNF demande un procès pour Nicolas Sarkozy et douze de ses proches mis en cause

Le PNF demande que Nicolas Sarkozy soit jugé pour « recel de détournement de fonds publics », « corruption passive », « association de malfaiteurs » et « financement illégal de campagne électorale », lors de l’élection présidentielle de 2007.

"Un pacte corruptif entre Mouammar Kadhafi et Nicolas Sarkozy». Le parquet national financier (PNF) a demandé, dans son réquisitoire définitif, notifié jeudi 11 mai aux parties, le renvoi devant le tribunal correctionnel de Nicolas Sarkozy, dans la tentaculaire affaire dite du "financement libyen" de sa campagne électorale en 2007, ainsi que de 12 autres suspects.

Dans un communiqué publié jeudi 11 mai, le PNF demande que Nicolas Sarkozy soit jugé pour "recel de détournement de fonds publics, corruption passive, financement illégal de campagne électoral et association de malfaiteurs en vue de commettre une infraction punie de 10 ans d'emprisonnement".

La décision finale « probablement avant le mois de septembre »

Des qualifications pour lesquelles il avait été mis en examen. Le 24 octobre 2022, le PNF a confirmé que les juges d'instruction chargés de l'enquête avaient terminé leurs investigations. Désormais c'est à eux de dire si Nicolas Sarkozy doit être renvoyé devant un tribunal.

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Comme la plupart des protagonistes, Nicolas Sarkozy conteste vigoureusement les accusations. Il s'est défendu dans ce dossier en indiquant d'une part que Ziad Takieddine, son principal accusateur, aurait abusé "des fonds libyens pour les détourner à son profit", tout en prétendant qu'ils étaient destinés à la campagne du futur chef de l'État, et d'autre part qu'il n'aurait pas été informé...

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