Fondation Bardot : pourquoi l'avenir du grand bébé de Brigitte Bardot semble incertain ?
Brigitte Bardot a toujours fait de sa fondation sa priorité. Mais à en croire les informations de "Marianne", celle-ci traverse actuellement "une profonde crise interne".
Selon des informations recueillies par Marianne, la fondation Brigitte Bardot, qui est "une institution au sein du petit monde de la protection animale", "traverse une profonde crise interne". "Ce qui se passe à la Fondation Brigitte Bardot est grave, et c'est le fait d'une seule personne : Ghyslaine Calmels-Bock (l'actuelle directrice générale, ndlr). Elle impose son autorité par la terreur et tout le monde en pâtit", a expliqué un ancien membre en réclamant l'anonymat.
Marianne affirme que l'avenir de la fondation s'annonce plus compliqué que prévu : "Ces dernières années, les départs se sont multipliés au sein de la fondation. En 2024, celui de Christophe Marie, porte-parole pendant vingt-cinq ans, a fait beaucoup réagir en interne." Ghyslaine Calmels-Bock aurait également provoqué le départ de Laurence Parisot, "un temps pressentie pour succéder à Bardot". Cette dernière l'a d'ailleurs toujours soutenue, la propulsant notamment au poste de vice-présidente.
Fondation Bardot, un "management d'un autre âge"
Mais Brigitte Bardot, qui habite dans sa maison de La Madrague dans le Var, n'est pas parvenue à la conserver au sein de la fondation. Elle a perdu son duel face à Ghyslaine Calmels-Bock : "Tout a été mis en place pour que Parisot parte", raconte un témoin à Marianne. Le magazine raconte également que Frédéric Chatillon, prestataire de la fondation, "est défendu bec et ongles" par la directrice générale, malgré "ses démêlés judiciaires", lui qui a été mis en examen pour "abus de bien sociaux" et "escroquerie" dans des campagnes politiques. Cet homme "gère toujours une grande partie des supports de la communication de la Fondation Bardot par le biais de sa société, Riwal, et s'apprête à également récupérer la gestion du nouveau site web, la vitrine numérique de la fondation."
La gestion de Ghyslaine Calmels-Bock est également pointée du doigt par le responsable d'un refuge sur le départ qui critique "une direction omniprésente, omnipotente à un point tel que la plupart des responsables vivent dans la crainte de prendre une décision, la plus petite soit-elle, puisque, de toute façon, la décision prise ne sera jamais la bonne et donnera droit à des reproches démesurés, méprisants parfois, remettant bien l'intéressé à la place qui est la sienne." Un "management d'un autre âge", déplore t-il, en évoquant également "des décisions arbitraires, parfois même aux dépens des animaux".
La réponse de Ghyslaine Calmels-Bock
Une approche qui ne semble pas du tout coller à l'image de la fondation et de ses valeurs. Marianne ajoute que "les enquêteurs de la fondation sont régulièrement confrontés à des situations dangereuses et risquent parfois la violence physique". Voici un exemple : "En avril 2023, à la suite d'un signalement au sujet d'un chien possiblement maltraité, l'un d'entre eux se retrouve séquestré par le maitre de l'animal." Finalement "relâché après une quinzaine de minutes, avec une sacrée trouille en souvenir", il a réclamé la mise en place d'un protocole de sécurité pour pouvoir reprendre sereinement ses enquêtes. "Demande acceptée, charge à lui de le rédiger. Un document qui restera finalement lettre morte..."
Selon l'un des témoins interrogés, Brigitte Bardot "ignore tout" de cette gestion : "Elle est simplement mal entourée et il lui est très difficile, à son âge, de pouvoir changer la situation, hélas." A noter enfin que, sollicitée sur ces éléments, Ghyslaine Calmels-Bock a pris la parole. Elle nie "toute instabilité et évoque des départs en lien avec un déménagement, un autre pour des raisons personnelles, une période d'intérim et une dernière personne qui n'aurait pas donné satisfaction." Espérons pour le bien de tous et surtout celui des animaux que la fondation Brigitte Bardot continue encore longtemps son combat.