Se former, pour quoi faire ? 4 clichés à bannir sur la formation continue

Comment savoir si c’est le bon moment pour se former, si on a le profil ou si reprendre des études nous sera utile ? Ingrid Baudry, Responsable Académique du programme « Responsable Communication » d’Audencia et Marion Bettinger, diplômée d’un Executive MBA à Audencia, déconstruisent quatre préjugés qui nous freinent.

On ne peut plus se former après 40 ans

Voilà un stéréotype qui a la peau dure. Pourtant, nul besoin d’avoir un skate sous le bras pour rejoindre les bancs de la fac. Marion Bettinger en est la preuve. À 48 ans, la commerciale s’est inscrite dans un Executive MBA qui lui a permis d’approfondir son domaine d’expertise : « J’étais la doyenne de la promotion. Et pourtant, pas une seule fois la différence d’âge ne s’est faite sentir ». Au contraire, cet exercice lui a permis de remettre en question ses acquis, de se confronter à d’autres manières d’apprendre et de restituer le savoir, d’ébranler ses certitudes pour le mieux. « Et en plus, c’est un bon exercice de mémoire ! » se réjouit l’étudiante en management.

La formation n’est utile qu’en cas de reconversion

Quand on vous dit formation vous pensez à votre voisin en CAP pâtisserie après 10 ans de compta ? Pourtant la formation ne sert pas seulement à ceux qui se rêvent finalistes de Top Chef. Pour Ingrid Baudry, Responsable Académique du programme « Responsable Communication d’Audencia », c’est aussi le moyen d’actualiser ses connaissances : « de nombreux métiers ont évolué, ne serait-ce qu’avec le développement des nouvelles technologies. On n’exerce plus de la même manière aujourd’hui ». C’est aussi une manière de réenchanter son travail pour Marion Bettinger : « Je me suis inscrite à un Executive MBA parce que j’étais dans une impasse...

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