Franck Thilliez : « La lecture agit sur les gens, quel que soit le livre »

Franck Thilliez a fait son grand retour en librairie le 2 mai, avec « Norferville », son dernier polar. L'écrivain de renom nous a accordé une entrevue à l'occasion de la sortie de ce récit haletant qui, dans une atmosphère glaçante, plonge le lecteur dans les plus sombres méandres de l’âme humaine...

Dans Norferville (Fleuve Éditions), Franck Thilliez raconte le meurtre de Morgane, une jeune femme tuée sauvagement dans une petite ville minière du Grand Nord québécois, près d’une réserve autochtone. Son père, Teddy Schaffran, criminologue lyonnais, va rejoindre ces terres hostiles pour trouver son assassin. Il sera accompagné par Léonie Rock, une policière locale d’ascendance Innu, qui a toutes les raisons de prendre cette affaire personnellement…

Préparez-vous pour une plongée glacée dans le Grand Nord, en aller-simple.

Vos livres précédents se situaient toujours en France. D’où vient ce désir de changer de cadre ?

D’un voyage que j’ai fait au Québec il y a quelques années. J’y ai été profondément marqué par la nature, immense, magnifique et mortelle. Une ambivalence qui inspire, car que peut-il bien s’y passer de terrifiant ? Après avoir écrit La Faille, un polar très noir, urbain et enclavé, j’ai eu besoin de grand air. J’ai repensé à ce voyage et j’ai commencé mes recherches… J’ai appris l’existence des villes minières extrêmement isolées dans le Grand Nord québécois, idéales pour un huis-clos extérieur.

La ville de « Norferville » sort-elle uniquement de votre imagination ?

Norferville est fictive, mais je l’ai créée à l’image d’une ville bien existante, celle de Schefferville. J’accorde beaucoup d’importance à l’ambiance et à l’atmosphère, et cette...

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