Frottis : ces nouvelles méthodes pour l'éviter et mieux dépister le cancer du col de l'utérus

Depuis 2019, un dépistage organisé du cancer du col de l’utérus (plus de 3.000 cancers par an) vise toutes les femmes de 25 à 65 ans. Chacune reçoit par courrier une invitation à se rendre chez un ou une gynécologue, sage-femme, médecin généraliste ou même, depuis cet été, un laboratoire d’analyses médicales, pour y effectuer un frottis, entièrement pris en charge par l’Assurance maladie. Il s’agit d’un prélèvement vaginal sur lequel on peut à la fois effectuer un test HPV et/ou une cytologie. Le premier détecte la présence du papillomavirus (virus HPV), responsable du cancer du col de l’utérus. La seconde consiste en une analyse des cellules récoltées pour y repérer une éventuelle altération annonciatrice de cellules cancéreuses ou pré-cancéreuses.

Avant 30 ans, le test HPV n’est pas recommandé car les infections transitoires à HPV sont fréquentes et pourraient conduire à d’inutiles traitements. On se contente donc d’une cytologie tous les trois ans pour repérer d’éventuelles lésions.

Après 30 ans en revanche, le test HPV est réalisé en premier, tous les cinq ans. Si le résultat est négatif, on s’arrête là. S’il est positif, une cytologie est effectuée à partir du même prélèvement, pour rechercher des anomalies des cellules du col de l’utérus. "Ce schéma de dépistage est ultra-performant, assure le Pr Xavier Carcopino, chef de service de chirurgie gynécologique de l’Hôpital Nord de Marseille. Il permet de repérer les lésions cancéreuses à un stade précoce, donc plus simples (...)

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