« Godzilla Minus One » : nous avons affronté le monstre dans son antre de Tokyo

En ce mardi 21 novembre 2023, Godzilla veille sur le célèbre cinéma Toho de Shinjuku, à Tokyo. Au huitième étage du bâtiment, l’immense tête du monstre guette les touristes qui arrivent en masse s’encanailler dans le Kabukichō, le quartier des divers plaisirs de la capitale nippone. Les bars à hôtesses jouxtent les restaurants à ramen, mais ce n’est pas l’objet de notre pèlerinage du jour. Sorti le 1er novembre, « Godzilla Minus One » est toujours à l’affiche du plus grand cinéma de la ville.

Et pour cause, la salle de cinéma, comme le monstre, appartiennent à la Toho, le plus grand studio japonais. Ce sont déjà les 33e aventures du célèbre Kaijū (monstre en japonais), depuis le film culte d’Ishirō Honda en 1954. Clou du spectacle, le film était diffusé en MX4D, un procédé qui accentue les scènes d’action par des effets spéciaux en direct. Les sièges bougeaient, les lumières s’allumaient et s’éteignaient, du vent soufflait… et le spectateur tremblait à chaque apparition du méchant saurien.

L'un des meilleurs Godzilla

Autour de nous, le public japonais réagissait avec effroi aux scènes de destruction. Les plus jeunes riaient, eux, à gorge déployée quand un salaryman cachait, lui, de sa main, les yeux de sa belle aux cheveux roses quand Godzilla (à prononcer Gojira) se mettait à croquer les infortunés soldats qui l’affrontaient. Pas besoin de sous-titre pour comprendre les enjeux du film, ni même de parler la langue de Haruki Murakami. Un gentil kamikaze qui renonce à sa ...


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