Le gouvernement organise les premières assises nationales des dérives sectaires

Face à l’augmentation des signalements auprès de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), le gouvernement organise des assises nationales pour lutter contre ce fléau encore mal identifié en France. Ces assises, qui se tiendront les 9 et 10 mars, sont le premier événement majeur en matière de lutte contre les dérives sectaires depuis 22 ans.

Marketing multi-niveaux, masculinismes, naturopathes… avec la crise du Covid-19, les dérives sectaires se sont multipliées. Pour lutter contre ces phénomènes en pleine expansion, le gouvernement réunit donc tous les acteurs de la lutte contre les dérives sectaires pour des assises nationales inédites.

Des représentants de la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), la police mais aussi des associations de victimes et des experts se pencheront donc sur ces problématiques au cours de deux journées de discussions, présidées par la secrétaire d’État chargée de la Citoyenneté, Sonia Backès.

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Ces assises commenceront par un état des lieux de la situation en France, puis sept commissions thématiques seront mises en place pour travailler à la rédaction d’une feuille de route ministérielle, avec un horizon de dix ans. Sonia Backès souhaite notamment renforcer la prévention pour limiter les dérives et l’embrigadement via les réseaux sociaux et interdire l’implantation de structures identifiées comme des sectes sur le territoire français. Dans un entretien donné au Figaro en janvier, elle avait condamné l’installation de l’Église de scientologie à Saint-Denis.

Dans son dernier rapport publié en novembre 2022, la Miviludes alertait sur l’augmentation des dérives...

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