Grâce à cette molécule, la fertilité des femmes pourrait être rallongée de cinq ans
Les premiers résultats d’une étude scientifique de l’Université de Columbia, aux États-Unis, révèlent qu’une molécule pourrait prolonger la fertilité des femmes de cinq ans en moyenne. Et bonne nouvelle, celle-ci existe presque déjà sous forme de médicament.
Les premiers résultats d’une étude scientifique de l’Université de Columbia, aux États-Unis, révèlent qu’une molécule pourrait prolonger la fertilité des femmes de cinq ans en moyenne. Et bonne nouvelle, celle-ci existe presque déjà sous forme de médicament.
Cinq ans de fertilité en plus. C’est la voie qu’ouvre une molécule miracle – la rapamycine – pour retarder l’horloge biologique des femmes. Selon les premiers résultats d’une étude de l’Université de Columbia aux États-Unis, la molécule, déjà communément utilisée comme un immunosuppresseur, pourrait en effet prolonger la fertilité des femmes de cinq ans en moyenne.
« Les résultats de cette étude – la première dans l’histoire de l’humanité – sont très, très passionnants. Cela signifie que les personnes souffrant de problèmes de fertilité liés à l’âge ont désormais de l’espoir alors qu’avant, elles n’en avaient pas », se réjouit Yousin Suh, professeure en sciences reproductives et en génétiques à l’Université de Columbia et co-autrice de l’étude, auprès du « Guardian ».
Baptisée « Validating Benefits of Rapamycin for Reproductive Aging Treatment » (VIBRANT), cette dernière vise à évaluer les effets d’un médicament à base de rapamycine sur la fertilité de 1 000 femmes. Seules 34 femmes – âgées de moins de 35 ans – ont pour le moment répondu à l’appel. Le quotidien britannique rapporte néanmoins que « de plus en plus de femmes y répondent chaque jour ».
Cet article et cette vidéo sont le fruit d’une nouvelle collaboration éditoriale entre le ELLE et « Usbek & Rica » autour de sujets de société du futur. Un rendez-vous à retrouver toutes les deux semaines.
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