« Les Graines du Figuier sauvage » de Mohammad Rasoulof : un film nécessaire
Il y a des films nécessaires. Ceux qu’il faut voir pour savoir et comprendre. Une nouvelle fois, après «Un homme intègre » et « Le diable n’existe pas », le cinéaste iranien, désormais en exil forcé, raconte l’Iran contemporain, les tiraillements d’une société où liberté, modernité et tradition se confrontent.
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Portrait d’un juge proche du régime et de sa famille pendant le soulèvement de la jeunesse de Téhéran en 2023, cette fresque en huis clos, tournée en catimini, tisse minutieusement la toile d’araignée des contradictions et des interdits d’une société au bord de l’implosion mais qui ne se donne pas à voir. Rasoulof n’a pas besoin d’en rajouter sur le manifeste, son film, pétri de cinéma, parle pour lui.
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