Grossesse : l’exposition à ces substances chimiques omniprésente peut réduire les chances de tomber enceinte
Il est établi que les femmes enceintes sont particulièrement sensibles aux perturbateurs endocriniens, des substances capables de modifier le fonctionnement du système hormonal. Voilà que des chercheurs mettent en garde contre les effets possibles d’une famille de produits chimiques présente dans de nombreux produits de consommation courante, dont l’alimentation, au moment de la conception.
Nous sommes exposés, tous les jours, à quantité de substances chimiques. Et même s’il n’y a pas forcément de raisons de s’inquiéter, il est toutefois recommandé de limiter notre exposition aux produits chimiques dangereux qui se trouvent dans l’environnement. Par exemple, l’exposition à de fortes concentrations de bisphénol A et de phtalates, qui se trouvent dans toutes sortes de produits en plastique. Les phtalates sont un groupe de composés chimiques couramment utilisé comme plastifiants dans de nombreux produits en plastiques, aussi présents dans de nombreux objets du quotidien : cosmétiques, vêtements, jouets… Certains ont été qualifiés de perturbateurs endocriniens et auraient notamment des effets néfastes sur l’appareil reproducteur et le développement du fœtus et nouveau-né. Cependant, la Fédération pour la Recherche sur le Cerveau rappelle que « les effets toxiques varieraient en fonction de la durée d’exposition, la dose journalière ingérée, l’âge ou la nature du phtalate. » Outre la grossesse et la vie fœtale, cette famille de produits chimiques est-elle aussi à éviter lors d’une autre « fenêtre d’exposition » précise, à savoir la conception ?
C’est en tout cas ce que recommandent des chercheurs de l’Université du Massachusetts à Amherst dont l’étude parue dans Environmental Health Perspectives affirme que l'exposition préconceptionnelle aux phtalates serait liée à une probabilité...
