Guernesey, Sercq, Aurigny…Nos bonnes adresses pour un séjour dans les îles anglo-normandes

C’est à Guernesey que Victor Hugo vécut quinze années de son exil, de 1855 à 1870. En accostant à Saint-Pierre-Port, la charmante capitale de l’île dont les rues étroites et pentues bordées de façades colorées et de pubs dégagent un charme so british, on imagine que le génie des lettres français n’y a pas été totalement malheureux. Une impression que confirme pleinement la visite de Hauteville House, la maison qu’il a lui-même aménagée, décorée et meublée dans un style exubérant.

De la vigie, la pièce entièrement vitrée du dernier étage où il écrivit nombre de chefs-d’œuvre, l’auteur pouvait apercevoir les côtes françaises. En empruntant les petites routes bordées de murets de pierre et de jardins coquets, on découvre une campagne vallonnée et verdoyante, avant d’atteindre de longues plages baignées par une eau cristalline et, au sud de l’île, de hautes falaises battues par les flots.

Dépendante de la couronne britannique et non du Royaume-Uni, comme sa voisine Jersey, Guernesey cultive sa singularité héritée d’une histoire séculaire, comme en témoigne son statut médiéval de bailliage.

A quelques encablures des côtes françaises, ce mini-royaume regroupe également la seigneurie de Sercq, une île d’à peine plus de 5 km2 au littoral abrupt et découpé, où résident quelques centaines d’habitants.

Avec son minuscule village rassemblé autour d’une rue principale, ses routes non goudronnées empruntées uniquement par des vélos, calèches, cavaliers et quelques tracteurs, Sercq entraîne (...)

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