Guillaume Canet défend bec et ongles Astérix et Obélix: L'Empire du Milieu

Même si les critiques ne l’ont pas épargné, Guillaume Canet se refuse à qualifier son film, Astérix et Obélix: L'Empire du Milieu, d’échec.

Venu présenter hors compétition Acide, un thriller écologique au festival de Cannes et long métrage de Just Philippot, l’acteur et réalisateur s'est entretenu avec le Journal du Dimanche. Le titre de presse en a profité pour dresser le bilan du film à 65 millions d’euros, qui a enregistré un nombre d'entrées jugé insuffisant, 4,6 millions (contre 6 pour être rentable).

« Non. Ce n'est absolument pas un échec. Il a été vendu dans le monde entier et a fait à ce jour plus de deux millions d'entrées à ­l'international, avec des cartons en Europe, en Pologne par exemple. On oublie qu'avant qu'Avatar ne lance en grand le mouvement au sortir de la ­pandémie, peu de films faisaient ces chiffres-là. Je suis très heureux des retours que j'ai des gens dans la rue, surtout des enfants », a défendu le réalisateur.

Les critiques cinglantes ? « Ce n'est jamais agréable mais je n'y peux rien. Moi, j'ai travaillé ­pendant cinq ans pour mener à bien ce que je voulais faire : un grand spectacle d'aventure. Ça plaît à certains, pas à d'autres. Les meilleures notes ou critiques ne vont pas toujours aux films qui attirent le plus de spectateurs », a-t-il rétorqué.

Quant à un « Canet bashing », selon l’acteur et réalisateur, « ça fait partie du métier, on s'y fait avec le temps. J'espère que je ferai un autre film qui plaira davantage à mes détracteurs et les fera changer d'avis sur mon travail. »