Harcèlement de rue : comment réagir lorsqu’on est témoin ?
En France, 81% de femmes ont déjà été victimes de harcèlement sexuel dans l’espace public mais seulement 20% d’entre elles disent avoir été aidées. Pour ELLE, Anne-Cécile Mailfert, présidente de la Fondation des Femmes, partage plusieurs conseils pour permettre aux témoins d’intervenir sans risque.
Malgré la pandémie de la Covid-19, le harcèlement de rue n’a pas disparu. Les derniers résultats de l’étude internationale menée par L’Oréal Paris en collaboration avec Ipsos sur le harcèlement sexuel dans l’espace public en janvier 2021, démontrent que ce fléau demeure d’actualité. Depuis le début de la crise sanitaire en France, une femme sur cinq déclare avoir été victime d’au moins un harcèlement de rue. Ce chiffre monte à une femme sur trois chez les moins de 35 ans. Parmi les Françaises interrogées, 41% déclarent se sentir moins en sécurité dans l’espace public et 71% d’entre elles évitent certains lieux.
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Face à ces nouveaux résultats, la marque de beauté rappelle l’utilité de Stand up, son programme mondial de sensibilisation et de formation contre le harcèlement sexuel dans les lieux publics, développé avec Hollaback !, une ONG qui lutte contre le harcèlement sous toutes ses formes. En France, la formation est déployée grâce à l’aide de la Fondation des Femmes et de ses associations partenaires. À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, Anne-Cécile Mailfert, présidente de la fondation, détaille pour ELLE un ensemble d’actions simples et efficaces pour intervenir en toute sécurité lorsque l’on est témoin de harcèlement de rue.
ELLE. Dans le cas d’un harcèlement de rue, quel va être l’impact de...
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