Haute couture : la féerie moderne de Dior

C’est désormais un rituel, pour les invités de la maison comme pour cette foule qui se presse aux portes du musée Rodin pour entrevoir une part du rêve. Près des Invalides, et dans les jardins, le casting des stars reste un des plus impressionnants : Serena Williams, Anna Taylor Joy, Juliette Armanet, Carla Bruni, toutes fidèles au rendez-vous le plus attendu de la semaine de la couture.

Faisant face à une tapisserie dessinée par l’artiste Rithika Merchant, transformées en œuvres textiles par Karishma Swali, les ateliers Chanakya et la Chanakya School of Craft, avec lesquels la maison collabore régulièrement Maria Grazia Chiuri, renouvelle sans cesse l’exercice de la couture.

La directrice artistique, officie à la tête de l’univers féminin de Dior depuis 2017. Elle s’empare cette saison des monuments de la mode. Crinolines, panier, fraises et pourpoints font l’objet de toutes les attentions. Sublimée par la finesse tulles brodés de fleurs et résilles, la collection haute couture printemps-été 2025 réinvente les vestes bar, celles-ci deviennent des manteaux aristos. Les capes enveloppent les silhouettes d’un volume théâtral et les dessous en dentelles donnent une note révolutionnaire à ce conte de fées sublime. Si ces silhouettes historiques rendent hommage à d’autres époques, aux fastes de cour, les jeunes femmes coiffées de crêtes graphiques, mêlant plumes et fleurs, ne sont pas des apparitions tout droit venues du XVIIe siècle, mais des jeunes femmes bien dans leur...


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