Hypertension diastolique : causes, symptômes, traitements

Les médecins mesurent la tension artérielle à l’aide de deux chiffres : la tension systolique et la tension diastolique. Lorsque les chiffres sont au-dessus des valeurs normales, les médecins parlent d’hypertension artérielle. Si seul le second chiffre est élevé, cela indique une hypertension diastolique isolée.

Par définition, l’hypertension diastolique isolée correspond à une tension artérielle diastolique supérieure à 90 mmHg (millimètres de mercure), alors que la tension artérielle systolique est normale, c’est-à-dire inférieure à 140 mmHg. On se focalise souvent sur la tension artérielle systolique lorsque l’on parle d’hypertension. Toutefois, comme le montre le dossier intitulé Risques de l’hypertension diastolique, publié sur le site de la Fondation hypertension, une tension diastolique supérieure à 90 mmHg double le risque de maladie cardiovasculaire ou d’accident vasculaire cérébral (AVC).

Comme l’indique la Fondation hypertension, l’hypertension artérielle diastolique est relativement rare. Elle touche 5 % des personnes âgées de 35 ans et plus, 8,2 % des individus entre 35 et 54 ans, 4,8 % des personnes âgées de 55 à 74 ans et seulement 0,8 % après l’âge de 75 ans. Les causes de l’hypertension artérielle diastolique ne sont pas encore totalement élucidées. Néanmoins, elle peut être due à une perte de souplesse des parois des artères et/ou à leur rétrécissement, à cause du vieillissement et/ou de certains facteurs environnementaux. Ces facteurs de risques sont notamment (...)

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