Hyperthyroïdie, nodules : de nouvelles recommandations pour les pathologies de la thyroïde

Ultra-légère (à peine 15 g), la thyroïde pèse pourtant dans la balance. Elle produit des hormones, la thyroxine (T4) et la triiodothyronine (T3) qui régulent la quasi-totalité des fonctions vitales de l’organisme. Prise de poids, âge, grossesse, ménopause... Un rien suffit à détraquer cette petite glande en forme de papillon située à la base du cou. Heureusement, son exploration n’a jamais été aussi facile : une palpation, un dosage sanguin de la thyréostimuline (TSH) - c'est aussi une hormone sécrétée dans le cerveau par la glande hypophyse pour réguler les hormones thyroïdiennes - ou encore une échographie suffisent à mettre en évidence la présence d’une hypertrophie (goitre), d’un nodule ou d’un dysfonctionnement (hypo ou hyperthyroïdie). 2% de la population est concernée par une maladie de la thyroïde. La principale, l’hypothyroïdie, touche 1 à 2 % de la population, et l’hyperthyroïdie, environ 0,4%*.

Faut-il pour autant traiter tous ces cas ? Le changement de formule du Levothyrox, en 2017, a ouvert la réflexion. Les effets secondaires engendrés par la nouvelle formulation ont en effet conduit nombre de patients à arrêter le médicament, sans pour autant souffrir de ce sevrage thérapeutique. Preuve qu'une prise en charge n’était finalement pas nécessaire... Ce surprenant constat a poussé la Haute autorité de santé (HAS) à édicter de nouvelles recommandations. Objectifs : harmoniser les pratiques médicales et ne pas multiplier examens et prises (...)

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