Sur Internet, les ventes aux enchères gagnent du terrain
Chaque soir, vers 20 heures, une alarme retentit sur le téléphone de Stéphane. « Excusez-moi un instant, j’ai une enchère. » Qu’il lise, dîne ou soit assis dans une salle de cinéma, il s’interrompt pour suivre la clôture de la vente sur son appli Catawiki. Collectionneur de cartes postales anciennes du Paris du début du XXe siècle, il y a pointé d’un cœur ses autres centres d’intérêt : de « Babar » à « Diane Arbus », de « bague Hermès » à « Mitterrand » en passant par « autographe » ou « jouet ». Durant les confinements, amoureux de beaux objets et consommateurs de seconde main ont disposé de plus de temps pour surfer sur les annonces. L’offre et le nombre d’acteurs se sont étoffés.
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Les grandes salles jouent le « live »
D’un côté, les grandes salles des ventes comme Sotheby’s, Christie’s et Artcurial ont, en plus de leurs événements en présentiel, ouvert sur leurs sites cet accès extérieur... et séduit des acquéreurs en ligne plus nombreux. Comme Mélissa, styliste : « Je suis fascinée par les “grosses” ventes. Il m’arrive d’en suivre sans enchérir. Par exemple, il y a quelques jours, deux tables Jean Prouvé appartenant au Crous ont été vendues 1 922 000€ chacune ! Je suis restée raisonnable sur mes achats : un bénitier, une lampe, une coupelle, pour...
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