Inversion des rôles dans un affaire d’antisémitisme : la fausse victime était en réalité la coupable

Inversion des rôles dans un affaire d’antisémitisme : la fausse victime était en réalité la coupable

L’affaire d’une mère de famille prétendant être victime d’attaques antisémites a pris une tournure inattendue après plusieurs mois d'enquête. Si, au départ, les actes de haine semblaient être l'œuvre d'un inconnu, les images de vidéosurveillance ont révélé que la responsable des tags antisémites n'était autre que la soi-disant victime.

Une sombre affaire d’ antisémitisme qui ne se termine pas comme prévu. À l’automne dernier, l’histoire de Nancy S. avait beaucoup ému le public. En effet, cette mère de famille s'était déclarée visée par des tags d’étoiles juives sur sa boîte aux lettres et des croix gammées sur son paillasson. Mais finalement, après plusieurs mois d’enquête au sein de son immeuble, le nom du vrai coupable est tombé, et ce n’est pas celui qu’on attendait. Il s’agissait en réalité de Nancy elle-même.

Affaire d’antisémitisme dans l’immeuble de Mireille Knoll

Quelques mois auparavant, la fausse victime s’était exprimée à visage découvert pour dénoncer la violence de ces attaques. À l’époque, le contexte de la hausse des actes antisémites en France avait mis un coup de projecteur sur ce fait divers. Cette histoire avait d’autant plus suscité l’émotion du public que ces actes criminels avaient eu lieu dans le même immeuble du XIe arrondissement de Paris, où un autre crime antisémite avait eu lieu.

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Dans ce même bâtiment Mireille Knoll, 85 ans, avait été tuée en 2018. Au regard de cette ancienne affaire, le cas de cette mère de famille a donc été pris très au sérieux. Après que le témoignage de Nancy S. ait fait le tour des médias, le maire PS du XIe arrondissement s’était ainsi mobilisé...

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