IVG : l’Italie autorise les groupes pro-vies à accéder aux cliniques

Pour les groupes d’opposition, l'Italie a « choisi de faire un nouveau pas en arrière ».

Le Parlement italien a voté, ce mardi 23 avril, une loi autorisant les personnes militant contre l'avortement à accéder aux cliniques de consultation. Une mesure du gouvernement d'extrême droite de Giorgia Meloni qui a provoqué l'indignation des partis d'opposition.

Cette disposition adoptée par le Sénat permet aux régions de faire en sorte que les groupes « ayant une expérience qualifiée dans le soutien à la maternité » puissent avoir accès aux femmes envisageant d'avorter dans les cliniques gérées par le système de santé public.

Le gouvernement affirme que cet amendement répond à l'objectif initial de la loi de 1978 légalisant l'avortement, en vertu de laquelle les cliniques peuvent collaborer avec de tels militants afin de soutenir la maternité et de mieux informer les patientes. Des groupes « pro-vie » ont déjà accès aux cliniques de consultation dans plusieurs régions dirigées par la droite et cette nouvelle mesure pourrait aboutir à l'extension de cette pratique au niveau national.

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Une « grave attaque contre la liberté des femmes »

Elly Schlein, la cheffe du Parti démocrate (PD, centre gauche), la principale force d'opposition, a qualifié cette disposition de « grave attaque contre la liberté des femmes ». Pour les députés du Mouvement Cinq Étoiles (M5S), l'Italie a « choisi de faire un nouveau pas en arrière ».

Mme Meloni a assuré à plusieurs reprises...

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