IVG médicamenteuse par téléconsultation : « C’est un nouveau droit et c’est toujours positif »
Il est désormais possible de réaliser une IVG médicamenteuse , via une téléconsultation avec un praticien de santé, jusqu’à sept semaines de grossesse.
Les femmes qui veulent avoir recours à une IVG médicamenteuse n’ont plus l’obligation de se rendre chez le médecin pour entamer le processus d’avortement. Jusqu’ici la première prise du médicament devait obligatoirement se faire devant le professionnel de santé. Depuis le 19 février, elles peuvent simplement faire une téléconsultation avec un médecin et aller chercher les médicaments nécessaires en pharmacie de ville. Cette procédure pérennise une modification de loi temporaire d’avril 2020 dans le cadre du confinement. Décryptage avec Valentine Becquet, démographe, qui travaille sur les questions de santé sexuelle et reproductive.
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ELLE. Est-ce que cela est une bonne nouvelle de développer la téléconsultation pour avoir recours à une IVG ?
Valentine Becquet. Plus on donnera de possibilités différentes aux femmes pour accéder à l'IVG, mieux ce sera. Par ailleurs, une étude a été faite en Angleterre au début de la pandémie sur l’avortement par téléconsultation et il y avait une très bonne acceptabilité des femmes. En France, une étude a aussi montré qu’il y avait une demande concernant l’IVG médicamenteuse à domicile par téléconsultation, indépendante des conditions de la pandémie.
L’IVG par téléconsultation permet a priori d’accélérer les procédures et donc de réduire les délais, puisque les femmes ne sont pas obligées d’attendre d’avoir de...
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