IVG : le Texas veut empêcher les avortements en cas d’urgence médicale

Le Texas fait partie des États qui restreignent le plus l’accès à l’avortement depuis la révocation par la Cour suprême de l’arrêt Roe v. Wade, qui garantissait ce droit à l’échelle fédérale.

Le Texas a porté plainte jeudi contre une directive du gouvernement de Joe Biden qui autorise les médecins urgentistes à pratiquer des avortements en cas de danger pour la vie de la femme enceinte, même si les lois locales bannissent les IVG.

La plainte, déposée par le procureur général républicain Ken Paxton, accuse le président démocrate de « bafouer » l’arrêt de la Cour suprême du 24 juin, qui a rendu la liberté à chaque État d’interdire les avortements sur son sol. Son gouvernement « essaie d’utiliser la loi fédérale pour transformer chaque service d’urgences du pays en clinique d’IVG sans rendez-vous », selon la plainte.

La Maison Blanche a rapidement critiqué l’action d’un « élu républicain extrême et radical ». « Il est inconcevable qu’un responsable public mène une action en justice pour empêcher des femmes de bénéficier de soins vitaux aux urgences, un droit protégé par la loi américaine », a déclaré Karine Jean-Pierre, la porte-parole de Joe Biden.

Flou juridique

La plainte du Texas fait suite à un courrier adressé lundi par le ministre de la Santé Xavier Becerra aux médecins urgentistes exerçant dans les hôpitaux bénéficiant de fonds fédéraux. La loi fédérale « protège votre jugement clinique et les actions que vous prenez pour stabiliser vos patientes enceintes, peu importe les restrictions en place dans l’État où vous exercez », leur a-t-il écrit.

Si un médecin pense qu’un avortement est...

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