J. K. Rowling, accusée de transphobie, se dit menacée

J. K. Rowling au RFK Ripple of Hope Awards à New York, le 12 décembre 2019.

L'autrice de la saga « Harry Potter » a révélé que son adresse avait été divulguée sur les réseaux sociaux. Une enquête de police est en cours.

Certains ont le désir de lui lancer de bien mauvais sorts. L'autrice de la saga « Harry Potter », J. K. Rowling, affirme être la cible de nombreuses menaces de mort depuis qu'elle a été accusée de transphobie. L'écrivaine a annoncé lundi sur Twitter que son adresse personnelle avait été divulguée vendredi sur les réseaux sociaux. Des activistes ont publié des photos d'eux devant sa maison de façon que son adresse soit visible.

« Je tiens à remercier chaleureusement tous ceux qui ont signalé ces messages à Twitter. Votre gentillesse et votre décence ont fait toute la différence pour ma famille et moi. Je tiens également à remercier la police pour son soutien et son aide dans ce dossier. »

« J'ai reçu tellement de menaces de mort »

L'autrice la mieux payée au monde est la cible de critiques de membres de la communauté LGBTQ + depuis le mois de juin 2020. Elle avait alors ironisé, dans un tweet, sur la formulation du titre d'un article évoquant « les personnes qui ont leurs règles », pour ne pas exclure les personnes transsexuelles : « Je suis sûre qu'il y avait un mot pour ces gens. Que quelqu'un m'aide. Wumben ? Wimpund ? Woomud ? [des dérivés imaginaires du mot women, littéralement « femmes en français, NDLR] ». Conséquences directes de cette controverse, J. K. Rowling est désormais victime de campagnes d'intimidation, de harcèlement sur Internet et même de menaces de mort.

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