"J’ai tout perdu" : lors de son procès, Nicolas Bedos reconnait un comportement de "lourdingue" mais réfute les faits d’agression sexuelle
Il est poursuivi pour des infractions sexuelles sur trois femmes. Le jeudi 26 septembre 2024, Nicolas Bedos était présent lors de son procès devant le tribunal judiciaire de Paris. Tout commence en juin 2023 lorsqu'une jeune comédienne porte plainte contre le réalisateur pour agression sexuelle aggravée commise "par personne en état d’ivresse" dans une boîte de nuit parisienne. Présente au procès, la jeune plaignante n'est pas la seule à avoir accusé le comédien. Deux femmes, qui n'ont pas porté plainte, dénoncent des faits d'agression et de harcèlement sexuel. Mais pour Nicolas Bedos, la description de ce qui lui est reproché ne correspond pas à ce qu'il est vraiment. "J’ai la lourdeur d’un mec ivre, oui, mais je ne cherche pas de rapports sexuels", indiquait-il notamment en garde à vue, selon les écrits de nos confrères du Parisien, dans un article publié le même jour. Le cinéaste reconnaît notamment avoir déjà eu des comportements déplacés, liés à l'alcool. "Si c’est le procès d’un lourdingue, d’un fêtard, d’un alcoolique épisodique, d’un type désagréable, d’un dépressif, alors condamnez-moi immédiatement. Mais si c’est le procès d’un agresseur sexuel, je ne l’accepterai jamais !", lance-t-il lors de son procès.
Et comme gage de sa bonne foi, Nicolas Bedos indique avoir commencé "à [s]e soigner" de sa dépendance à l'alcool. "J’ai tout perdu dans cette histoire. Je ne suis pas un agresseur sexuel, je ne le serai jamais. Je n’impose pas, je n’insiste pas. Cela ne fait pas partie (...)