Jean-Jacques Goldman, "Je marche seul"... à Londres

Le chanteur s’est installé en Angleterre pour vivre tranquille et, comme tous les Français de la capitale, le Brexit le plonge dans l’incertitude.

Un quartier résidentiel dans l’ouest du Grand Londres, un endroit tranquille où toutes les maisons se ressemblent, murs à colombages et cheminées de brique rouge. Un pub et un restaurant indien au coin de la rue, des écoliers en uniforme, des rosiers, des écureuils… et Jean-Jacques Goldman, en jogging, qui salue ses voisins au supermarché. Le plus populaire des Français, l’un de nos artistes les plus fortunés, a pris sa retraite à Wembley, une banlieue de la classe moyenne anglaise. Ici, personne ne sait qu’il a vendu 28 millions de disques et que, aujourd’hui encore, ses chansons passent environ soixante-dix fois par jour à la radio. Généreuse, la perfide Albion offre au chanteur une vie loin du show-business. Lui, dont le père avait coutume de dire : « Il faut faire attention à ne pas trop se montrer, à ne pas trop se mettre en avant », a connu trente ans de carrière au sommet. Il a expliqué : « Mon statut de chanteur vedette allait à l’encontre de mon éducation, mes parents n’avaient qu’un seul souci, faire de nous des enfants comme les autres. » Voilà le projet de Jean-Jacques pour ses petites dernières, Maya, Kimi et Rose, dont il s’occupe avec leur mère, Nathalie, docteure en mathématiques et professeure, qu’il a épousée en 2001. Tous les après-midi, il est à la maison lorsqu’elles rentrent des cours et il n’hésite pas à participer aux ateliers extrascolaires du lycée international où les adolescentes sont inscrites.

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En Angleterre, elles sont les filles d’un père au foyer, un retraité sportif qui lit « L’Equipe » et roule, à gauche certes, mais en Renault Espace. Six mois avant leur emménagement, les Anglais ont voté en faveur d’une(...)


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