Jean-Louis Aubert en tournée (« Pafinitour ») : « Je suis étourdi et émerveillé »

Jean-Louis Aubert

C'est son année ! Le chanteur aura 70 ans le 12 avril et fêtera ses cinquante ans de carrière sur scène le 13 décembre. Jean-Louis Aubert entame aussi, avec son dernier album, son « Pafinitour », qu'il aborde avec un sourire dont il dit « que c'est du bonheur qui vous pend au nez ». On le constate lors de cette interview joyeuse dans un bistrot parisien, où on l'entend même demander au serveur : « Un café et un bisou, s'il vous plaît ! » L'addition unique du talent infini, de la générosité, de la tendresse, de l'optimisme : ça, c'est vraiment Jean-Louis Aubert.

Votre tournée démarre le 14 février, le jour de la Saint-Valentin...

Un très heureux hasard ! L'amour, comme la bienveillance, est universel. Bien sûr, je suis content de repartir sur les routes, car je sais que le voyage en lui-même est fabuleux. Je regarde toujours par la fenêtre du bus. La beauté de ce pays me sidère tout le temps, et je me demande pourquoi, ici, ça ne va pas, alors que l'on a tout ça ? Tout est tellement beau, tempéré, il y a de tout, des collines avec ces villages, ces vaches, ces forêts fourrures que je caresse avec les yeux.

Alors, comme l'indique le titre de votre disque sorti en septembre dernier, c'est Pafini ?

Il s'agit à la fois d'un vœu et d'une certitude. La curiosité est omniprésente, l'envie d'apprendre également. Ecrire, jouer d'un instrument pour soi, pour la personne à côté, ou pour un chien qui dort à vos pieds, est important, car c'est être toujours au cœur d'une fête. C'est ce que je vis. La capacité à s'émerveiller induit que l'on n'est pas déprimé. Ça signifie que la porte est encore ouverte, que des choses rentrent. La plus petite des prisons est soi-même, mais ça peut être aussi la plus grande des libertés.

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Vous avez même pris la liberté d'orthographier comme vous le souhaitiez Pafini...

Je voulais qu'il s'écrive de cette façon, car, pendant la...

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