Disparition de Jean-Paul Belmondo, le magnifique

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Disparition de Jean-Paul Belmondo, le magnifique
Révélé au grand public en 1960 avec le film de Jean-Luc Godard « À bout de souffle », Jean-Paul Belmondo devient rapidement une icône du cinéma français. Les plus grands réalisateurs se l’arrachent : Philippe de Broca, Louis Malle, Claude Chabrol… Enchaînant les rôles, celui que l’on surnomme « Bebel » impose son style dans des films d’auteur comme « La Sirène du Mississipi » de François Truffaut en 1969 mais aussi dans des comédies populaires comme « Le Magnifique » de Philippe de Broca en 1973. Durant les décennies 1970 et 1980, on le voit tantôt flic tantôt voyou, cultivant toujours le même charme un brin boudeur. Après un retour au théâtre et de graves soucis de santé (en 2001, il fait un AVC), Jean-Paul Belmondo revient au cinéma en 2009, dans le film « Un homme et son chien » de Francis Huster. Ce lundi 6 septembre, Bebel s'en est allé. Au revoir monsieur. (©PRESIDENT FILMS)
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« A bout de souffle » de Jean-Luc Godard, 1960

C’est un des films qui l’a révélé au grand public avec la Nouvelle vague, en 1960. Jean-Paul Belmondo y incarne un fugitif recherché pour le meurtre d’un policier. Un film toujours culte où il donne la réplique à la jolie Jean Seberg.


(© 1960 Les Productions Georges de Beauregard)
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« Cartouche » de Philippe de Broca, 1962

Face à Claudia Cardinale, Jean-Paul Belmondo s’illustre dans ce film de cap et d’épée où il incarne Cartouche, un charmeur intrépide très amoureux de sa belle Vénus.


(©)
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« Cent mille dollars au soleil » d’Henri Verneuil

Encore un film où il incarne un bad boy charmant ! Dans « Cent mille dollars au soleil », Belmondo s’empare d’un camion dont la mystérieuse cargaison vaut 100 000 dollars. S’en suit une course poursuite entre lui et les propriétaires du camion.


(©)
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« L’homme de Rio » de Philippe de Broca, 1964

Jean-Paul Belmondo retrouve Philippe de Broca pour cette superproduction de l’époque tournée en grande partie au Brésil. Il y incarne un soldat en permission dont la fiancée est enlevée sous ses yeux. Un film qui installe Bébel en héros de film d’action.


(©)
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« La Sirène du Mississipi » de François Truffaut, 1969

Jean-Paul Belmondo tourne pour la première fois sous la direction de François Truffaut avec Catherine Deneuve. Dans cette adaptation d’un polar de William Irish, tourné à La Réunion, l’acteur brille dans un rôle à contre-emploi, celui d’un homme séduit par une jolie arnaqueuse, dont il devient de manière trouble, la victime consentante


(©)
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"Un homme qui me plaît" de Claude Lelouch, 1969

Claude Lelouch filme presque en temps réel l’idylle naissante entre un compositeur de musique (Belmondo) et une actrice de cinéma (Annie Girardot), tous deux exilés aux Etats-Unis le temps d’un tournage de film. Un long métrage qui vaut pour le jeu très naturaliste de ces deux grands du cinéma, comme une bataille de charisme entre les deux.



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