JO 2024 : à Paris, face aux 44 000 barrières, les touristes entre agacement et résignation
JO 2024 - Paris est un labyrinthe. Pour assurer la sécurité de la cérémonie d’ouverture des JO sur la Seine, qui aura lieu vendredi 26 juillet, des moyens sécuritaires hors norme ont été mis en place dans le centre de la capitale. Des dizaines de milliers de forces de l’ordre, l’armée engagée pour empêcher une éventuelle attaque de drones et le ciel fermé jusqu’à 150 kilomètres autour de Paris... Jamais autant de forces de l’ordre n’auront été mobilisés que pour ce défilé fluviale qui donne le départ de la quinzaine olympique.
Mais en attendant, ce sont les 44 000 barrières installées dans le centre de la capitale qui retiennent particulièrement l’attention et compliquent la déambulation, comme vous pouvez le voir dans notre reportage vidéo en tête d’article. Celles-ci délimitent une « zone grise » autour de la Seine, accessible aux riverains et à ceux qui ont fait en ligne la demande d’un « Pass jeux ».
Le HuffPost a rencontré plusieurs touristes étrangers au milieu de ce dédale sécuritaire. « Je suis venu avec ma famille. Je voulais leur montrer quelque chose. Mais on ne peut même pas voir la tour Eiffel ! », s’agace František, originaire de Prague. À notre micro, d’autres préfèrent prendre le tout avec philosophie. « Il n’y a pas de voiture. La tranquilité de la ville est agréable », affirme Jackie, venue d’Irlande pour assister aux Jeux olympiques.
Une soirée sous haute sécurité
Forcément, ces contraintes devraient s’intensifier jusqu’à la cérémonie d’ouverture. En vigueur depuis le 18 juillet, le périmètre de protection antiterroriste sera encore plus strict vendredi 26 juillet. « À compter de 13h00, aucune circulation automobile ne sera tolérée, à l’exception des forces de sécurité et de secours et des urgences », indique la préfecture de police.
Dès 15h30, soit quatre heures avant le début de la cérémonie, les spectateurs munis d’un billet pourront accéder à l’un des quinze boxes debout (pour les 222 000 places gratuites sur les quais hauts), ou à leur siège en tribune (pour les 104 000 places payantes sur les quais bas). Ils devront auparavant passer par un pré-filtrage où leurs tickets seront contrôlés par des policiers ou des gendarmes, puis un filtrage avec palpations et inspection des sacs.
De 18h30 à minuit, les autorités ont décrété une « zone interdite temporaire » à la circulation aérienne d’un rayon de 150 km autour de la capitale. En conséquence, le trafic sera interrompu aux aéroports de Paris-Charles-de-Gaulle et Orly, ainsi qu’à celui de Beauvais.
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