Joaillerie : le trésor parisien de Karumi Arikawa
C'est à l'occasion du lancement de son livre "Divins Joyaux, à la recherche de la beauté" (Flammarion) que Kazumi Arikawa a accepté de montrer à Paris une infime -et néanmoins sublime- petite partie de son auguste trésor.
Voilà en effet quarante ans que cet homme affable a choisi de "devenir le plus grand collectionneur au monde" de joaillerie ancienne. Son champs de recherche est vaste -des camées antiques en passant par les colliers et broches de la Renaissance, les diadèmes et les parures de nobles extraction de la fin du XVIIIe au début du XXe siècle, et sa collection, baptisée Albion, vaste puisqu'elle compte 2 000 bijoux dont environ 800 pourraient figurer dans les vitrines d'un musée.
Karumi Arikawa règne ainsi sur ce qui est considéré comme la plus grande collection privée de bijoux anciens dont la valeur "inestimable" se chiffrerait toutefois en plusieurs centaines de millions d'euros.
Des pièces soigneusement sélectionnées et accessibles à tous
Il a choisi une petite trentaine de pièces qui sont exposées pendant huit jours, boulevard Montmartre, à l'Ecole des Arts Joailliers. Sans ordre chronologique ni thématique particulière, cette exposition gratuite et ouverte au public n'est conduite que par la volonté d'Arikawa de partager son inextinguible quête de la beauté.
Car pour cet ancien moine bouddhiste l'art du bijou s'apparente à un voyage spirituel, tous ces joyaux engendrés par la Terre et sublimés par la main de l'Homme symboliseraient la "cristallisatio...