Journée mondiale contre le cancer : participez-vous à ces trois programmes de dépistage organisé ?

Comme chaque année, le 4 février marque la journée mondiale de lutte contre les cancers. Avec plus de 433 000 nouveaux cas chaque année et 157 000 décès, le cancer reste la première cause de décès en France. Pour réduire le poids de la maladie dans le quotidien de chacun, l’Institut National du Cancer (INCa) et l’Assurance maladie rappellent l’intérêt majeur des dépistages organisés, dont la population invitée ne bénéficie pas assez, et annoncent le lancement d’un nouveau système d’invitation renforcé.

Lorsqu’il est détecté précocement, un cancer se guérit mieux avec des traitements généralement moins lourds. Le dépistage permet de diagnostiquer tôt certains cancers, avant l’apparition de symptômes, et de pouvoir mieux les soigner. Pour de nombreuses localisations, plus le cancer est détecté précocement, moins les traitements et les séquelles sont lourds. Dans certains cas, le dépistage peut même permettre d’éviter l’apparition d’un cancer, grâce au repérage et au traitement d’une anomalie qui aurait pu évoluer en cancer. En France, trois programmes nationaux de dépistage organisé sont mis en œuvre pour les cancers du sein, colorectal et du col de l'utérus. Le dépistage du cancer du col de l’utérus concerne les femmes entre 25 et 65 ans, asymptomatiques. Il est toujours effectué à partir d’un prélèvement cervico-utérin, (appelé aussi frottis), afin de déceler la présence de cellules anormales ou du virus HPV-à haut risque. Pour les femmes entre 25 et 29 ans, le test de dépistage est un examen cytologique (examen de cellules) les 2 premiers examens sont réalisés à un an d’intervalle, puis, si les résultats sont normaux, un examen est réalisé 3 ans plus tard.

Pour les femmes de 30 ans à 65 ans, le test HPV-à haut risque, plus efficace pour ces femmes, remplace l’examen cytologique. Le test HPV-HR est réalisé : 3 ans après le dernier examen cytologique dont le résultat est normal puis tous les 5 ans,...

Lire la suite sur Femina.fr

A lire aussi