Journée mondiale du droit à l'IVG : Pourquoi l'accès à l'avortement reste un défi selon une étude
Si la journée mondiale du droit à l’IVG (interruption volontaire de grossesse) est célébrée ce samedi 28 septembre, cette dernière n’est pas encore totalement bien acceptée dans les institutions et centres hospitaliers. Selon un baromètre du Planning familial, publié ce jeudi 26 septembre, 9 Français sur 10 estiment que des freins persistent dans l’accès à l’avortement (source 1). Alors que le nombre d’IVG réalisées en France est en hausse par rapport à 2022, les freins à l’accès de cette intervention restent nombreux.
Selon un rapport Drees du ministère de la Santé, « 243 600 interruptions volontaires de grossesse (IVG) ont été enregistrées en France en 2023 » contre 234 300 en 2022 (source 2). En mars 2024, l’IVG est inscrite dans la Constitution, faisant de la France le premier pays au monde faisant explicitement référence à la notion d’IVG dans sa Constitution. « Nous nous apprêtons à faire franchir à notre pays, ensemble, un nouveau chemin pour les droits des femmes. L’avortement fait maintenant partie de notre droit fondamental. » s’était réjouie la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, avant le vote. Pourtant, six mois après la constitutionnalisation de l’IVG, son accès reste complexe.
6 Françaises sur 10 qui jugent que l’avortement est une « très bonne chose »
Un droit approuvé par 6 Françaises sur 10 qui jugent que l’avortement est une « très bonne chose », selon le rapport. « Je me dis qu’on a la chance de pouvoir le faire...