Léa Seydoux a "dû se défendre" face à des comportements déplacés à ses débuts : "C’est désagréable de sentir qu’on est une proie"

Issue d’une grande famille d’industriels liée au cinéma, Léa Seydoux a débuté sa carrière en 2006 dans le film Mes copines, réalisé par Sylvie Aime. En quelques années seulement, l’actrice de 38 ans a tourné pour les plus grands. Wes Anderson, Quentin Tarantino, Woody Allen, Benoît Jacquot – accusé "d’emprise" par Judith Godrèche – Ridley Scott… Tous ont fait jouer la petite-fille de Jérôme Seydoux, président du groupe producteur et distributeur de films Pathé. Si elle garde de bons souvenirs des tournages auxquels elle a participé, Léa Seydoux estime que le cinéma a changé. "Ce n’est plus comme lorsque j’ai démarré, ce n’est plus non plus comme à l’époque de Kechiche. Quand j’ai commencé, le metteur en scène avait les pleins pouvoirs, le producteur aussi. Et l’entourage suivait. C’est donc un système, un fonctionnement général qui est coresponsable de certains commentaires déplacés et abusifs de personnes en particulier. La remise en question nous concerne tous, femmes et hommes, ensemble. C’est très bien que les abus ne soient plus tolérés et soient dénoncés. Il était temps que ça arrive", a-t-elle estimé jeudi 8 février 2024, dans les colonnes du magazine Elle.

Au cours de cet entretien, l’actrice nommée cinq fois aux César a assuré avoir dû se défendre lorsqu’elle était plus jeune. "C’est extrêmement désagréable de sentir qu’on est une proie. J’ai appris à naviguer dans un monde où régnait une forme d’impunité établie", a-t-elle indiqué. Au fil des années, Léa Seydoux a par (...)

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