L'édito de ELLE : bonne influence

L'édito de la semaine.

Franchement, qui a envie d'être « influencé » ? « Influenceur, influenceuse », le mot est moche, il a mauvaise réputation et sous-entend la manipulation via les réseaux sociaux. Mais voilà : pour l'instant, il n'y en a pas d'autre pour désigner les créateurs de contenus qui ont explosé sur Instagram, TikTok, YouTube et compagnie. À tel point que c'est devenu une jungle, et qu'on peine à s'y retrouver. Une jungle dans laquelle on voit le pire : des arnaqueurs, des promoteurs de tout et n'importe quoi, des idéologies douteuses, des discours débiles ou de la camelote prétendument miraculeuse. Sans compter la provocation, la vulgarité et le clash pour générer des « likes » à tout prix… Le gouvernement planche en ce moment sur une loi pour réguler et encadrer leurs pratiques, il était temps ! Pourtant, sur les 150 000 producteurs de contenus français, seuls 500 d'entre eux proviennent de la télé-réalité (rapport de l'agence Reech de janvier dernier) : surreprésentés médiatiquement, ils contribuent à donner une image parfois minable des réseaux sociaux.

Le meilleur du pire

Dommage, car dans ce nouveau far west, on trouve aussi le meilleur : des gens honnêtes et doués, sincères et généreux, qui cherchent simplement à partager en ligne ce qui les touche, les amuse, leurs savoirs, leurs analyses ou leurs infos parfois très précieuses. La très smart Lena Mahfouf, en couverture de ce numéro, en est un bon exemple. Pour mieux s'y...

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