L'édito de ELLE : « Chair amie »

Dis moi comment tu te déshabilles, je te dirai qui tu es. Plus précisément, dis-moi quel maillot tu portes, je te dirai quel âge tu as ! Pas besoin d'être sociologue du vêtement, seulement d'ouvrir grand les yeux pour constater que, sous le soleil exactement, les femmes se divisent en deux camps. Les premières tombent le haut, génération topless forever, à l'image de Sharon Stone, 64 ans, qui a posté sur Instagram une photo d'elle sourire aux lèvres et seins au vent : « Gratefully imperfect on a perfect day. » Une imperfection toute relative… Les plus jeunes optent cette année plutôt pour le mini-bas : tanga, brésilien ou string d'antan font un retour fulgurant, les filles portent la culotte toutes fesses dehors. À chaque âge, ses goûts et ses pudeurs. Les corps et les comportements sont le miroir de leur époque. Les unes sont façonnées par leurs souvenirs, par les images imprimées à jamais dans leur psyché : Valérie Kaprisky dans « L'Année des méduses », Myriam qui promettait « Demain j'enlève le haut » et, évidemment, la sublime Elle Macpherson. Les autres ont grandi sous le règne de nouveaux canons : Beyoncé aux formes triomphantes et, bien sûr, Kim Kardashian, la cambrure a remplacé le bonnet.

Mais regardez-les dans les yeux, ces femmes de 17 à 97 ans ! Mères et filles, unies par ces éternels sentiments de trop ou de pas assez. Si le body positive commence à adoucir nos perceptions, la chair est toujours sujet d'inquiétude...

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