L’ancienne vice-présidente de la Ciivise visée par une nouvelle plainte

L’ancienne numéro 2 de la Ciivise (commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles) est sous le coup d’une autre plainte judiciaire. Caroline Rey-Salmon est accusée de « mensonges délibérés et de falsifications » par un père de famille, finalement acquitté, dans une affaire de « bébé secoué ».

Une nouvelle révélation entache le nom de Caroline Rey-Salmon, l’ancienne n° 2 de la Ciivise (commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles). L’annonce d’une plainte la concernant pour agression sexuelle par personne abusant de l’autorité que lui confère sa fonction lors d’un examen gynécologique en 2019 avait déjà précipité son départ. Cette fois, le journal « Le Parisien » révèle que cette spécialiste du syndrome du bébé secoué est sous le coup d’une autre plainte pour « faux intellectuel et usage de faux, tentative d’escroquerie au jugement et mise en danger de la vie d’autrui ». Un père de famille de 49 ans, Daniel M., accuse l’experte judiciaire d’être à l’origine de « mensonges délibérés et de falsifications » dans le dossier de son fils. La spécialiste du syndrome du « bébé secoué » et autrice en 2011 des recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) est en effet visé par la justice.

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Des parents accusés de maltraitance à tort

Les faits remontent à 2014. En fin d’après-midi, le 5 novembre de cette année-là, l’enfant qui est alors âgé de quelques mois, fait une chute dans les bras de son grand-père au domicile de son père, en banlieue parisienne. L’enfant est rapidement transporté à l’hôpital Necker, à Paris, dans le VIIème arrondissement, où on lui...

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