L’apparition de graisse sur cette zone à partir de 40 ans renforcerait le risque de maladie d’Alzheimer

La maladie d'Alzheimer “se traduit par des troubles de la mémoire, de l'exécution de gestes simples, de l'orientation dans le temps et l'espace ainsi que des fonctions cognitives” explique l’Assurance Maladie. Si la maladie neurodégénérative intervient principalement après 65 ans, elle touche 1,2 million de personnes en France et reste la cause principale de perte d’autonomie dans le monde.

Certains facteurs peuvent augmenter des risques de maladie neurodégénérative. En septembre, des chercheurs chinois ont découvert que des commotions cérébrales répétées pouvaient renforcer le risque d’Alzheimer. En octobre, des chercheurs du Karolinska Institutet en Suède notaient également que le risque de développer la maladie serait deux fois plus élevé chez des patients souffrant de stress chronique ou de dépression.

Plus récemment, des chercheurs de l’Institut de radiologie Mallinckrodt l’École de médecine (MIR) de l'Université de Washington à Saint-Louis, aux États-Unis, ont découvert que des quantités plus élevées de graisse abdominale viscérale au cours de la quarantaine pourraient être liées au développement de la maladie d'Alzheimer. Sa présence pourrait entraîner des changements dans le cerveau “jusqu'à 15 ans avant l'apparition des premiers symptômes de perte de mémoire de la maladie d'Alzheimer”. Leurs résultats seront présentés à l’occasion de la réunion annuelle de la Société radiologique d'Amérique du Nord (RSNA).

Pour rappel, “la graisse viscérale est la graisse entourant les (...)

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