"Je l’ai fait à contrecœur" : deux accusés du procès Mazan, qui pensaient avoir des relations homosexuelles avec Dominique Pélicot, disent avoir été piégés
L'avocate générale va lire l'annonce écrite par Dominique Pélicot, dans laquelle, il est explicitement écrit que son épouse serait présente : "Je cherche complice pervers pour abuser de ma petite femme endormie. Une belle sal*pe prude qui ne veut pas de trio". Si Patrick A. fait comprendre à son interlocuteur qu'il ne souhaite pas avoir de relations avec une femme, l'ex-mari de Gisèle Pélicot rétorquera : "Il faut attendre au moins une heure avant de pouvoir en abuser". Ce à quoi l'individu répondra : "ok". "Oui. J’ai été aveuglé. Je voulais trop l’avoir lui", indiquera l'accusé à la barre. Dans la chambre conjugale, Patrick A. va obéir aux ordres de Dominique Pélicot, comme les jurés peuvent le voir sur les vidéos du viol de Gisèle Pélicot. "Je l’ai fait à contrecœur. Je me suis fait embarquer. J’avais ce truc de me dire : après ça, on sera tous les deux".
Et comme tant d'autres, il va indiquer avoir eu un trou noir après les faits. C'est en garde à vue qu'il va se rendre compte de ce qu'il s'est passé lors de cette journée de mars : "Plus ça va, plus je pense que j’ai été drogué". Puis c'est au tour de Didier S., lui aussi homosexuel, d'être interrogé. Quand il échange sur Coco.fr avec Dominique Pélicot, cet homme de 68 ans pense qu'il va avoir des relations sexuelles uniquement avec son interlocuteur. "Pour moi, c’était une soirée avec un mec, ni plus ni moins". Il indique que jamais, dans les échanges écrits qu'il a eus avec Dominique Pélicot, ce dernier n'a parlé de son épouse (...)