L’islamologue Tariq Ramadan renvoyé en procès pour viols sur trois femmes par la cour d’appel de Paris

La cour d'appel de Paris a décidé jeudi 27 juin de renvoyer l'islamologue suisse Tariq Ramadan devant une cour criminelle française pour des viols sur trois femmes et écarté le cas d'une quatrième.

La cour d'appel de Paris a décidé jeudi 27 juin de renvoyer l'islamologue suisse Tariq Ramadan en procès pour des viols sur trois femmes. Le cas d’une quatrième femme a, lui, été écarté.

La chambre de l'instruction de la cour d'appel avait examiné le 29 mars le recours déposé par la défense de l'islamologue suisse, 61 ans, qui contestait son renvoi ordonné en juillet 2023 par deux juges d'instruction du tribunal de Paris.

Dans ses réquisitions écrites, dont l'AFP avait eu connaissance, l'avocat général Matthieu Bourrette avait demandé que ne soit retenu contre l'islamologue que le seul viol aggravé sur Christelle (prénom d’emprunt), commis à Lyon en octobre 2009. Le représentant du ministère public avait en effet considéré que les éléments étaient suffisants pour caractériser un tel crime.

« Pourquoi l’une est écartée ? »

Il avait en revanche écarté l' « emprise » qu'aurait exercée Tariq Ramadan sur Christelle* et ses trois autres accusatrices. Il avait donc demandé un non-lieu les concernant.

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Mais la cour d'appel a finalement pris une position encore différente de celle du parquet de Paris, des juges d'instruction parisiennes et de l'avocat général à la cour d'appel, en écartant le seul cas de Mounia Rabbouj, selon les sources proches du dossier.

Mes Laure Heinich et Laura Ben Kemoun, avocates de Christelle* et de...

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