La rougeur de cette femme était en fait une rare forme de cancer du sein
Certaines personnes ont confié à Jennifer que son soutien-gorge était trop petit lorsqu’elle a remarqué des rougeurs sur le côté de son sein.
La légère décoloration ressemblait quasiment à un coup de soleil. Elle n’a détecté ni grosseur, ni tumeur, mais a contacté son médecin afin de vérifier tout ça, deux ans après avoir repéré la rougeur pour la toute première fois.
« Je suis allée là-bas et j’ai subi une mammographie, mais les résultats ne présentaient rien d’anormal. Tout semblait normal », a confié la mère de deux enfants âgée de 46 ans à WFAA ABC News. Ses tests sanguins étaient également normaux, et Jennifer s’est donc contentée d’acheter de nouveaux soutien-gorges et de prendre un antibiotique, mais la décoloration persistait.
Elle a consulté internet pour effectuer des recherches sur ses symptômes, ce qui lui a permis d’en apprendre davantage sur l’« Inflammatory Breast Cancer (IBC) », le cancer inflammatoire du sein.
« C’est la première chose qui est apparue. Et c’était tard le soir. Tout le monde dormait. Et j’étais terrifiée. J’avais un terrible pressentiment ».
Une biopsie a officiellement confirmé que Jennifer souffrait de ce cancer, et elle se souvenait uniquement de ce qu’elle avait trouvé sur ce type de cancers en surfant sur Google, c’est-à-dire que « tout le monde en meurt. Personne n’y survit ».
« J’ai immédiatement su ce qui m’attendait », a-t-elle confié.
Les cellules cancéreuses qui bloquent les vaisseaux lymphatiques de la peau font partie des symptômes de ce cancer. Les symptômes courants peuvent inclure l’inflammation (comme les gonflements et les rougeurs), la décoloration (une partie du sein peut sembler recouverte de bleus ou de coups de soleil), une augmentation de volume visible, l’apparition de petits trous, une chaleur/sensibilité inhabituelles et des ganglions lymphatiques gonflés (comme sous le bras).
Le cancer inflammatoire du sein ne ressemble pas à un type de cancer du sein comme les autres, car aucune grosseur n’est présente et il n’apparait pas forcément sur une mammographie. La maladie est difficile à détecter et se répand rapidement. Du coup, les cellules cancéreuses ont souvent le temps de se développer sous la peau et d’atteindre d’autres parties du corps avant que le cancer ne soit finalement détecté.
Jennifer a appris qu’elle souffrait de cette maladie depuis un an, et les médecins lui donnent entre trois à cinq ans.
« Nous espérons profiter de cinq ans », a confié Rob, le mari de Jennifer. « On essaie de positiver pour les enfants et Jennifer, mais je pleure tous les jours ».
Jennifer se rend à l’hôpital tous les trois mois pour effectuer des scanners afin de voir si le cancer se développe, pendant que Rob l’attend dans la salle d’attente. Il faut attendre encore une semaine avant de recevoir les résultats.
« Je ne serais pas franche si je cachais le fait que je suis triste », a confié Jennifer. « Et peut-être un peu énervée. Mais surtout triste ».
Elle s’assure tout de même de vivre ce qui pourraient être ses derniers jours du mieux possible, en profitant de moments en famille et en créant des moments inoubliables. Elle recommande également aux autres femmes d’effectuer davantage de tests si elles remarquent quoi que ce soit d’anormal.
« Je n’ai pas vraiment peur de mourrir, mais j’ai très peur de dire au revoir », a-t-elle confié.