L'ail des ours, une note de fraîcheur dans vos recettes

Envie d’une note d’originalité dans vos recettes printanières ? L’ail des ours est le condiment parfait. Dès le mois d’avril, le bulbe pousse hors du sol son feuillage vert clair. Le mois suivant, ses fleurs blanches à six pétales en forme d’étoiles tapissent et illuminent l’ombre des sous-bois. Vite, il faut en profiter. La saison de cette herbacée, sauvage mais douce au palais, dure seulement trois mois.

Les premières traces de cette plante de la famille des amaryllidacées remontent au paléolithique. Elle tient son nom latin, allium ursinum, d’une légende selon laquelle, au sortir de leur hibernation, les ours en mangeaient pour reprendre des forces. En réalité, il était alors de coutume de donner aux végétaux le nom de gros animaux pour exprimer leur puissance. Il faut dire que l’ail des ours réunit de multiples vertus. Riche en vitamine C et B9, allicine, sélénium, zinc, fer et magnésium, il possède des qualités antiseptiques et dépuratives, régule la tension artérielle, est bénéfique pour le cœur. Rien d’étonnant donc à ce que les Celtes l’aient consacré "herbe magique".

L’ail des ours a une saveur moins intense que l’ail cultivé, mais il se distingue par sa délicate note de basilic. Il se consomme des feuilles jusqu’au bulbe en passant par ses boutons floraux intégrés dans du vinaigre, à la manière des câpres. A l’instar de son homologue commun, il parfume toutes sortes de plats, frais, déshydraté, conservé dans le sel, l’huile ou en pesto. Ses feuilles sont meilleures (...)

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