Endométriose et fausse couche : ce qu'il faut savoir

Si une endométriose n’est pas systématiquement associée à une infertilité, il faut bien dire que cette maladie gynécologique a mauvaise réputation pour ce qui est de parvenir à tomber enceinte. On peut lire de-ci de-là tout et son contraire au sujet du risque de fausse couche, et notamment qu’il serait augmenté par cette maladie. Qu’en est-il réellement ?

Rappelons pour commencer que l’endométriose est une pathologie gynécologique qui se caractérise par la présence de lésions semblables à de l’endomètre (muqueuse utérine, qui tapisse la cavité utérine) en dehors de l’utérus : sur les trompes de Fallope, sur ou dans les ovaires, sur la vessie, sur le rectum, sur le diaphragme etc. Ces lésions étant sensibles aux hormones régissant le cycle menstruel (œstrogènes), elles se comportent comme si elles étaient à l’intérieur de l’utérus, gonflant et saignant au gré des cycles, engendrant inflammations, douleurs et adhérences. La maladie se manifeste souvent par des douleurs pendant les règles, mais aussi parfois lors des rapports sexuels, en allant aux toilettes, à l’ovulation ou même en permanence. Le traitement de base de l’endométriose consiste en la prise de médicaments hormonaux (pilule en continu, progestatif) pour arrêter les cycles et freiner l’évolution de la maladie.

Rappelons en outre que la fausse couche résulte le plus souvent d’anomalies génétiques de l’embryon : l’embryon, non viable, se décroche spontanément de la paroi utérine, aboutissant à une fausse couche....

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