L'endométriose, enfin reconnue comme une maladie

Enfin on reconnaît son caractère invalidant. Et l’on s’oriente vers une prise en charge plus rapide. L’horizon s’éclaircit pour les deux millions de femmes concernées en France.

L'endo... quoi ? « Il y a encore cinq, six ans, peu de personnes connaissaient le terme “endométriose”. Aujourd’hui, il est prononcé par le président de la République », se réjouit Cécile Togni-Purtschet, présidente de l’association Info-Endométriose. Deux cents experts (médecins, chercheurs, patients) ont été consultés par le précédent gouvernement, qui a lancé début 2022 une stratégie nationale de lutte contre l’endométriose. Résultat des concertations : une allocation de 20 millions d’euros pour la recherche sur la maladie, qui ne dispose pas encore de traitement curatif, une aide de 4,5 millions d’euros par an, afin d’améliorer les parcours de soins, et la mise en place d’actions de sensibilisation. L’endométriose est devenue une cause de santé publique.

La fin d'un tabou

Cette maladie, due à la migration de l’endomètre, la muqueuse utérine, en dehors de l’utérus (au niveau des ovaires, de la vessie, du rectum...), concerne de 10 à 15% des femmes en âge de procréer. C’est aussi la première cause d’infertilité en France. Par les douleurs importantes, voire insupportables, qu’elle provoque à chaque cycle au moment des règles, elle peut empêcher de mener une vie normale. « Tous les mois, tu ne vas pas forcément voir ton médecin pour lui demander de te prescrire un arrêt maladie à cause de tes règles. Donc, on m’a licenciée », témoigne Soreya...

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