Lifting : que penser des nouveaux fils tenseurs ?

On ne parle que d'eux dans les cabinets de médecine esthétique. On vous dit ce qu'on en pense.

« Ce n'est pas justifié de placer des fils tenseurs non résorbables sur un visage qui continue de vieillir, ils ne seront plus au bon endroit deux à cinq ans plus tard », affirme le Dr Cédric Kron, chirurgien esthétique, enterrant les fils d'or et autres « tortures» des années 90 qui migraient, ressortaient, se plaçaient en accordéon. Sans parler des douleurs et des asymétries qu'ils provoquaient au nom du rajeunissement ... Alors, pourquoi reparle-t -on, en depuis 2014, de ces fils dans les congrès de médecine esthétique? Pourquoi certains médecins les remettent à la « carte » de leurs interventions rajeunissantes ? En tête de file, le Dr Jean-Louis Sebagh, bien connu pour sa clientèle londonienne VIP (Cindy Crawford, Elle Macpherson). Au congrès de la Société française de médecine esthétique à Paris et au F.A.C.E.2f@ce à Cannes, ils suscitaient des débats animés. Résumé.

Comment agissent-ils ?

Les fils arrivés sur le marché de l'esthétique en Europe sont de deux sortes, avec des indications bien différentes. Tous sont résorbables. Comme certains fils de suture, ils sont progressivement « digérés» par l'organisme, provoquant une réaction inflammatoire qui stimulerait la production de collagène neuf. A la clé, une redensification plus ou moins importante de la peau, selon le type de fil, visible dans les six à douze semaines après l'intervention et durable pendant un an. Autre intérêt, « certains ovales de visage ont besoin...

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